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Le biofouling a des impacts importants sur la durabilité des matériaux. Le métabolisme des microorganismes et macroorganismes altère les matériaux immergés, conduisant à leur dégradation structurale et fonctionnelle et engendrant des coûts importants pour l’activité humaine. L'élaboration de matériaux, de méthodes de protection actives innovantes, ou bien de surfaces et de revêtements respectueux de l'environnement, dotés de propriétés antifouling, constitue un axe de recherche capital dans la lutte contre le biofouling.
Par exemple, l'intégration à ces revêtements de métabolites ou d'enzymes ciblant des mécanismes clefs de la croissance des biofilms ouvre la voie à des solutions innovantes pour maîtriser le biofouling. D’autre part, les surfaces anti-adhésives (Fouling Release Coatings), inhospitalières à l’interaction des organismes peuvent réduire leur adhésion initiale et faciliter leur détachement. A nouveau, mener des recherches multidisciplinaires se révèle essentiel pour aborder ces défis.
Il est urgent de s’appuyer, entre autres, sur les compétences des laboratoires développant des études de génie civil, de bio (et anti-) corrosion, des travaux sur les peintures et revêtements innovants, etc. pour trouver des solutions pertinentes aux problématiques soulevées par la croissance du biofouling.


Icone axe 3
AXE 3


Il convient de souligner l'importance grandissante des approches bioinspirées, qui permettent de développer des revêtements respectueux de l'environnement, à activité ciblée et sans persistance dans l’environnement. Cet important travail de développement de nouvelles méthodes d'évaluation et d'optimisation des performances des matériaux et revêtements antifouling et fouling release reste à conduire, en particulier en partenariat avec les industriels du secteur.
Il conviendra également de renforcer la recherche sur les récifs artificiels, en favorisant délibérément le développement du biofouling (« profouling »). Paradoxalement, ces approches offrent également des alternatives intéressantes en termes de gestion des impacts environnementaux. Les travaux dans ce domaine encouragent l'utilisation de matériaux résistants mais facilement colonisables, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives en matière de préservation de la biodiversité mais également dans le domaine de l’aquaculture.


Les laboratoires de l'axe 3

108
chercheurs
membres
33
Laboratoires
participants
24
Universités
impliquées
5
Instituts du
CNRS impliqués
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